Les contes d'Hoffman
A venir
Mon anniversaire ...
Soirée crêpes et Ciné citta dommage qu'il n'y ai eu personne (grrr, c'est la faute aux vacances de noël).
On n'a pas idée de naître à cette période là!
Vive la nuit des penas!
Soirée au TNT (Théatre National de Toulouse)
Samedi 20 octobre 2007
Une pièce de Dario Fo et Jacques Nichet
Cette pièce a été produite par le TNT.
Durée 2h30 sans entracte!!!
Faut pas payer! est publié aux éditions Dramaturgie.
Non si paga!
Tous les PET1 (comprenez Professeur des Ecoles Titulaire premiere année) de la Haute-Garonne ont été invité "cordialement" par un organisme d'assurance lié à l'EN (dont je ne citerais pas le nom) a assister à une des représentations de la pièce Faut pas payer de Dario FO au TNT.
J'ai donc sauté sur l'occasion et avec une copine de l'année dernière, nous sommes allés à la-dite représentation.
Et nous n'avons pas été déçu, loin de là.
En
général, le spièces que je suis allée voir au théatre sont des
interprétations et des mises en scène contemporaines de pièces
"classiques" (--> ce que j'entend par classique: Racine, Molière,
Shakespear ...).
Cette comédie est contemporaine, non non pas au
sens de l'art contemporain. Elle traite d'un fait divers survenu en
Italie en 1974... pendant les "années de plomb". Malgrè la farce, on
trouve dans cette pièce toute la force de la révolte sociale qui a
suivi le choc pétrolier de 1973.
"Faut pas payer! s'inspire
des luttes de quartiers de cette époque et d'une forme toute
particulière qu'elles revétirent: la désobéissance civile. La première
manifestation de celle-ci fut l'auto-réduction des loyer dans un
quartier ouvrier de Turin en 1970. Le mouvement s'étendit peu à peu à
d'autre villes [...]Au moment où Dario Fo inventait l'argument de sa
pièce, de smouvements spontanés contre les augmentations abusives des
supermarchés apparurent: deux magasins de Milan furent envahis et
dévalisés en octobre 1974 par des manifestants, en particuliers des
femmes."
Et c'est cette dernière action qui inspira la pièce de Dario FO.
Le ton de l'oeuvre est résolument comique (je ne voudrais pas parler de
"farce" à cause de la connotation péjorative que cela implique),
néanmoins le sujet est dur. On parle de misère et de dignité humaine,
de la classe prolétaire face au patrons, à la loi du marché.
En fait, un sujet toujours aussi contemporain.
En sortant de la pièce, je me suis dit qu'elle avait était bien
choisi... inviter des enseignants assister à une pièce de thèatre qui
présente des idées politiques plutôt "socialiste".
En tout cas, j'y
ai passé un très bon moment: les deux heures trente de spectacle sans
entracte sont passées vites et entre deux rires, j'ai pu méditer sur
quelques phrases bien choisie par Dario Fo (et par la traduction).
De
plus, les acteurs m'ont paru naturel, comme si leur rôle leur allait
bien, ça n'avai tpas l'air surfait. Le comique (de situation de le plus
souvent) est lui aussi naturel et non forcé. En un mot... je le
recommande...